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La libération d'Endor.
La libération d'Endor.

Lorsque je me réveillais, j'étais au milieu d'un champ de ruines, ce qui fut autrefois un terrain de jeu pour mes camarades et moi n'était plus que cendres et poussières virevoltant en tout sens...

Mes tympans bourdonnaient encore, les cris de mes compatriotes mourants pour sauver notre patrie, le sifflement des lasers nous frôlant et nous tuant emplissaient encore mes oreilles.
Ma tribu n'était plus. Nous, les Ewoks, avions gagné la libération de notre planète mais à quel prix !
Je me souviens encore comment commença ce jour qui vit la fin de nombreux des miens... Une grande maison noire avait commencée à grandir autour de la planète et un petit navire d'un blanc immaculé avait atterri dans la forêt. Je faisais partie de l'escouade qui découvrir qui étaient les hommes tout de vert vêtus qu'avaient aperçus un éclaireur. Je me rappelle encore du discours du chef :

« Chrettch, m'avait-il dit, grand guerrier de notre tribu, tu dirigeras le groupe qui consiste à découvrir qui sont les étrangers au navire blanc. Que Syakli veille sur toi et les tiens ! » Sur ce, il m'écarta et, selon nos rites, me retira mon titre que je ne récupérerais que lorsque la mission serait achevée.

Nous partîmes donc, mes amis et moi. Une fois au niveau du sol, nous entendîmes des détonations du côté de la Grande Maison de Fer. Nous approchants nous vîmes des Ewoks et des Humains, c'est comme cela qu'ils disaient s'appeler, se battre contre les Hommes en Blanc. Regardant mes compagnons, je me précipitai à la plate-forme la plus proche et soufflai dans le cor trois fois, comme convenu si des problèmes se présentaient. Je ne sus jamais ce qui se qui se passa au village, mais j'étais sûr que ce fut le branle-bas de combat.

Lorsque nos forces arrivèrent, la bataille battait son plein. Je vis un Ewok, fou mais courageux, sauter sur une Flèche Rapide et attirer les Hommes en Blanc vers lui. Je priai pour qu'il réussisse. Je me tournais vers mon chef lorsque un Homme en Blanc tira sur lui. Il s'écroula et, me précipitant vers lui, le rattrapa. Lorsque je tenta de lui parler, je compris que se serait inutile : il était déjà mort. Nous avions une raison pour nous impliquer dans les hostilités. Me baissant, je pris un caillou et le lança de toutes mes forces contre l'Homme en Blanc qui était le plus proche de moi, c'était celui qui avait tué le chef, et il bascula de l'autre côté de la rambarde. Je sus qu'il était mort au craquement sinistre que produisit son arrivé brutale au contact de la Terre Mère. Me retournant vers mon peuple j'hurlais : « Yub yub ! » et mes compatriotes scandèrent ces mots et en firent un cri de guerre. Nous précipitant dans la mêlée, je vis quelques lasers adverses toucher mes amis, les tuant instantanément. Une bouffée de rage monta alors en moi et je tuais mais ennemis avec mes lances.

Soudain, alors que mon peuple et moi arrivions devant la Grande Maison de Fer cette dernière explosa. Ma tribu fut projetée en tous sens et nous périrent presque tous. Moi, moi seul avais survécu. Me levant doucement, j'observai les ruines de la Grande Maison de Fer et me rappela les heures passées, mes amis et moi à courir en tous sens et à tirer avec nos lances, nous surpasser était devenu un jeu. Les larmes me montèrent aux yeux et je revoyais mes amis courir vers moi pour « m'abattre ». M'écroulant au sol, je hurlai jusqu'à mort s'en suive. Mais je n'eus pas à arriver à cette extrémité. Arrêtant de hurler je me demandai ce que m'aurait dit ma famille et mes amis si j'avais fait cela. Le déshonneur, voilà ce que cela m'aurait apporté ! Mais là n'était pas la question, approchant de ce qui restait de mes amis, je les allongeai côte à côte et les regardai pour la dernière fois. Tournant mes talons, je laissai planté ma meilleure lance dans l'amas de débris ce qui aurait pu être un avenir si cela n'avait jamais était construit.