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Nouvelles d'une Galaxie lointaine, très lointaine
Auteur : sparrow24
Avant la Menace Fantôme
LE PREMIER JEDÏ
30 000 ANS AVANT LA BATAILLE DE YAVIN 4

Jedï Natuo avait 10 ans lorsqu’il découvrit son pouvoir pour la première fois. Un jour, il avait fermé les yeux pendant quelques instants, quand ils les avait rouverts, il vit qu’il était à deux mètres du sol, cela lui avait semblé si irréel et si magique ! Il ne parla pas de cet évènement à ses parents Neejoo et Ryya.
L’enfant grandit avec son pouvoir. A 20 ans, il était devenu un très beau jeune homme et il était devenu très puissant grâce à ce pouvoir qui était en lui.
Il avait découvert que ce pouvoir était une énergie présente partout en dehors de lui et non pas en lui, c’était comme une force invisible, c’était LA Force, pensa Jedï.
Un soir d’été, Jedï revenait chez lui après une dure journée à l’Académie, il trouva sa mère par terre en larmes à côté de son père gisant inerte.
Neejo était mort à 726 ans des suites d’une grippe très meurtrière.
Jedï était anéanti, triste, et, en colère.
Il avait toute cette force et il n ’avait pas pû empêcher la mort de son père, il se haïssait. Sa colère se matérialisa avec la Force, tous les objets de sa chambre se mirent à voler et à se briser avec fracas, Ryya arriva, elle fut soulevée du sol et porta ses mains à sa gorge, son fils était en train de l’étrangler ! Conscient de ce qu’il était en train de faire, il relâcha son emprise, Ryya regarda Jedï et lui dit simplement :
- Que t’arrive t’il mon fils ?
- J’ai peur de te perdre maman, j’ai peur de te faire du mal, c’est pourquoi je vais m’en aller, comme ça tu ne risquera rien.
- Mais je peux peut être t’aider, il doit sûrement y avoir un moyen de te guérir.
- Non, ce n’est pas une maladie, je dois simplement maîtriser mes émotions, quand j’y serais arrivé, je pourrais revenir te voir.
- Mais où va tu aller ?
- Je sais qu’il y en a d’autres comme moi, je vais les chercher pour qu’ensemble nous apprenions à maîtriser la Force, nous l’utiliserons pour le bien, pour aider les autres, au revoir maman.
- Au revoir mon fils, que la Force soit avec toi…à tout jamais.
Jedï trouva au cours de son voyage dix personnes dotées du même pouvoir que lui, ils firent de la Force un mode de vie, une religion, baptisée Jedï en l’honneur du premier d’entre eux.

LA NAISSANCE DU SABRE-LASER
30 000 ANS AVANT LA BATAILLE DE YAVIN 4

Neiviv arrêta de creuser, ça ne servait à rien, il ne pouvait pas creuser plus loin, il y avait trop de rochers. Désespéré, il rentra chez lui retrouver sa douce épouse Enelrad, elle était toujours inquiète de voir son mari si triste.
- Qu’est ce qui te préoccupe tant ?
- Le réseau ne pourra pas être crée, des rochers bloquent le forage, aucune de nos machines n’arrivent à les détruire, ils sont hors d’atteinte. Le seul moyen serait de faire fondre la roche, mais comment ?
- Utilise un laser !
- Oui mais pas à cette profondeur il faudrait un laser portable et puis…Enelrad…tu es magnifique, je t’aime.
- Mais où vas-tu ?
- Fabriquer un laser portable.
Neiviv travailla toute la nuit, il enferma l’énergie dans une sorte de sac isolant relié à la poignée de l’outil par un tuyau résistant. Il brancha l’engin, l’énergie du sac traversa le fin tuyau pour frapper le cristal miniature vert et faire sortir une lame de plus d’un mètre de long.
- J’AI RÉUSSI !! J’AI RÉUSSI !!
Le lendemain, il utilisa l’outil sur les rochers, tout le monde rigolait en le voyant avec tout cet attirail fort encombrant. Le laser fit fondre les rochers comme si ils n’étaient que du beurre. Il y eut alors un silence total suivi par une immense pluie d’applaudissements. L’appareil fut copié et amélioré pour être vendu à toutes les autres entreprises minières, il devint plus léger, plus petit, jusqu’à devenir une simple poignée, comme une épée, où plutôt un sabre, un sabre-laser.
Les Jedï avaient eu vent de l’invention de Neiviv, ils voyaient en elle une arme efficace et un symbole pour leur ordre naissant, Neiviv leur enseigna l’art de la fabrication du sabre-laser. Dès lors qu’ils furent avec cette arme, les Jedï furent admirés et respectés pour leur façon de manier cette arme qui semblait tellement ne faire qu’un avec eux tout en faisant briller la paix et la justice dans toute la Galaxie.


LE DERNIER SEIGNEUR NOIR DES SITH
49 ANS AVANT LA BATAILLE DE YAVIN 4

Korriban était autrefois le fief des Sith, ces êtres pour qui la Force n’était au départ que de la magie obscure. Les Sith étaient pacifiques autrefois, jusqu’à l’arrivée d’étrangers sur leur planète, c’est à ce moment qu’ils se rendirent compte de la vraie nature de la Force et de ce qu’elle pouvait leur apporter. L’invincibilité.
Mais ils se firent dès lors des ennemis parmi le puissant ordre Jedï, des querelles naissèrent des guerres et des guerres, l’extinction de toute la race Sith.
Il ne resta qu’un seigneur noir : Dark Bane. Dark Bane redéfinit le code Sith, désormais, il n’y aurait qu’un maître et son apprenti, ni plus, ni moins.
La race Sith se perpétua, elle arriva à survivre, jusqu’au dernier, Dark Plaguéïs, il formait son nouvel apprenti.
Korriban n’avait plus que ces deux la à sa surface, alors qu’autrefois ils étaient des millions.
- Ta formation est presque achevée, il ne te reste qu’à construire ton sabre-laser, c’est ici que tu trouvera les gemmes rouges uniques qui donnent la couleur de nos sabres. Contrairement aux Jedï, nous n’utilisons cette arme qu’en dernier recours ou contre un maître Jedï, le côté obscur est notre principale source de pouvoir et le plus puissant des pouvoirs est la foudre Sith que tu maîtrise à présent. Maintenant, achève ta formation.
L’apprenti fabriqua son sabre méticuleusement.
- Très bien, tu sera désormais le dernier seigneur noir des Sith, lève toi, Dark Sidious.
La nuit tomba sur la planète rouge et déserte, Dark Plaguéïs se coucha après avoir médité quelques instants, il s’endormit d’un profond sommeil, heureux d’avoir accompli sa tache. Il sentit brusquement une douleur au ventre, il ouvrit les yeux et vit une lame rouge plantée dedans, Sidious l’avait embroché !
- Mais que fais tu !?
- Avez vous oublié maître ? La leçon la plus importante que vous m’avez transmise :
La traîtrise est la raison d’être des Sith.
Avec un léger gémissement, Dark Plaguéïs retomba sur le sol, en deux moitiés, puis sa vision disparut dans un flash de lumière rouge.
Sidious absorba alors ses pouvoirs, la Force de son maître vint en lui, il se sentait plus fort que jamais, il était plus fort que jamais, désormais.

L’APPEL DE TATOOINE
49 ANS AVANT LA BATAILLE DE YAVIN 4

Dark Sidious méditait à bord de son vaisseau, il reçut alors un mystérieux appel venu des profondeurs de la Force :
<<Viens dans la mer de dunes de Tatooine et tu saura quel destin tu aura>>
Sidious n’hésita pas longtemps, il mit le cap sur la petite planète désertique et se posa dans la mer de dunes. Après quelques pas dans l’immense désert de sable, il vit une petite maisonnette isolée, il rentra prudemment et vit assis par terre un homme en manteau noir encapuchonné.
- Bienvenue Seigneur Sidious, je vous attendais.
- Qui êtes vous ?
- Kadann, le prophète suprême des Sith, tous les seigneur Sith viennent me voir pour connaître leur destinée.
- Et si je ne veux pas savoir.
- Je ne vous retiendrai pas.
- Comment venger les Sith ?
- En détruisant ceux qui les ont détruit.
- Les Jedï.
- Oui.
- Ils sont très puissants, ils sont partout, et ils sont très nombreux, je suis seul.
- Vous y arriverez, je vois en vous un grand talent pour la manipulation et la tromperie, vous feriez un bon chancelier.
- Je dois donc prendre la place du Chancelier ?
- Oui mais formez d’abord votre apprenti, agissez dans l’ombre, soyez patient, ce n’est qu’à ces conditions que vous arriverez à triompher des Jedï. Maintenant, allez seigneur Sidious.

Sidious s’inclina et sortit, le vent balayait le sable, il rabattit sur sa tête sa capuche et revint à son vaisseau, un enfant était en train de l’admirer avec un air émerveillé.
- Que fait tu ici ? Part tout de suite !!
- Oh…vous êtes un Jedï ?
- Oui…je suis maître Sidious, dégage maintenant !!
- Oh génial Shmi rêvait de rencontrer un Jedï ! Venez avec moi je vais vous présenter à elle, je l’aide à sa maison, je m’appelle Anakin.
Sidious aurait bien grillé l’enfant sur place mais quelque chose lui disait qu’il devait le suivre. Il fut amené jusqu’au quartier des esclaves de la ville de Mos Espa et entra dans l’une des nombreuses maisons, plutôt des baraquements.
- Shmi ! Shmi !
- Anakin ? Tu reviens bien tôt.
- J’ai trouvé un Jedï dans la mer de dunes.
- Oh c’est merveilleux Ani ! Bonjour Monsieur, je m’appelle Shmi Skywalker, asseyez-vous je vous en prie.
- Non, je ne resterai pas longtemps.
- Vous devez mourir de chaud, enlevez votre manteau.
La capuche cachait la face monstrueuse du Sith, si Shmi voyait ça…
- Non merci, je ne préfère pas.
- Mais vous devez être calciné !
- Non je vous assure, je dois y aller, je suis pressé.
- Oh restez je vous en prie ! C’est tellement rare de rencontrer un Jedï par ici.
- Mais pourquoi voulez-vous tant me voir rester ?
- Libérez-moi ! Je suis esclave ici depuis ma naissance, je vous en prie, vous seul avez ce pouvoir.
- Je ne suis pas venu ici pour libérer les esclaves.
Il tourna les talons pour franchir la porte, Shmi lui attrapa le bras.
- S’il vous plait ! Jabba a juré de m’envoyer dans la geule de son rancir, si vous ne voulez pas me libérer envoyez moi à Gardulla, sa femme, elle est beaucoup plus vivable, surtout si j’ai un enfant.
- Qu’attendez vous vraiment de moi ma chère ?
- Je veux un enfant. Je ne peux pas en avoir.
- Je n’ai pas le pouvoir de créer la vie, aucun Jedï ne le possède.
Shmi partit pleurer sur sa couche, Sidious sortit, la nuit tombait, il regardait les étoiles et songeait :
<<Plaguéïs m’a donné ce pouvoir, dois-je l’utiliser sur cette femme ? L’enfant qu’elle mettrait au monde serait le plus puissant être doté de la Force qu’il y ait jamais eu, je reviendrais le chercher et sa puissance me servira à régner sur cette Galaxie, à jamais, il pourrait même m’aider à exterminer les Jedï qui sait ? Mon choix est fait>>
Il rentra dans la chambre de Shmi, elle dormait profondément, il posa sa main sur son ventre et se concentra intensément, une lumière bleue jaillit de la main du Sith pour plonger dans le ventre de la jeune femme.
- C’est fait.
Shmi se réveilla en sursaut.
- Ah ! Que se passe t’il ?
- Calmez vous ma chère amie, vous n’aurez aucun souvenir de cet évènement, vous aurez tout oublié demain (il dit ça en passant sa main devant ses yeux) rendormez-vous.
- Tout ce qui est arrivé ne s’est jamais passé, dit-elle avant de replonger dans un profond sommeil.
Sidious sortit de la maison, il croisa Anakin.
- Où allez-vous ?
- Je repart, (il tendit sa main) tu ne m’a jamais vu.
- Je ne vous ai jamais vu.
- Très bien, adieu petit.
Il quitta la planète quelques minutes plus tard.
9 mois plus tard, Shmi Skywalker accoucha à la surprise générale, d’un petit garçon, personne ne savait comment cela avait pû arriver étant donné que Shmi était stérile, l’enfant était un cadeau des dieux, Shmi ne cherchait pas d’autres explications, elle l’appela Anakin comme l’esclave qui était toujours là pour aider Shmi, car c’était l’enfant qu’elle avait toujours souhaité avoir.

LE CONSEILLER ROYAL PALPATINE
32 ANS AVANT LA BATAILLE DE YAVIN 4

En hyperespace, Sidious entendit à nouveau la voix de Kadann :
- Va sur Naboo, prends la place du conseiller royal et gagne la confiance du roi, quand tu sera Sénateur de la planète, crée une affaire de corruption autour du Chancelier, ainsi, tu pourra lui ravir sa place et alors, ta vengeance prendra forme.

Sidious sortit de l’hyperespace au-dessus de Naboo, il se posa près de la capitale, Theed, et parcourut la ville, la nuit était tombée depuis longtemps, tout était bien sombre. Il suivit la Force pour trouver la maison du maison du Conseiller royal, il frappa à la porte, un homme âgé parut,
- Oui ? C’est à quel sujet ?
Sidious entra sans un mot.
- Eh ! Mais que faites-vous ?
Il verrouilla la porte avec la Force et…il déchaîna la foudre de sa haine sur le pauvre homme, après quoi il prit son corps avec l’aide de la Force. Une voix de femme disait à la porte :
- Tout va bien Monsieur ?
- Tout va très bien ma chère vous pouvez partir.
Elle s’en alla, l’imitation était parfaite.

Le lendemain, Sidious alla au palais royal pour se présenter devant le roi Véruna.
- Ah ! Bonjour cher conseiller, je vous attendais, la situation est plutôt tendue au Nord, je croyais que vous teniez la situation pourtant.
- Veuillez m’excuser, ce problème sera très vite résolu je vous le garantis majesté.
- Tout va bien Palpatine ? Vous n’avez jamais été si sérieux.
- Tout va très bien majesté, absolument tout.

Le travail accompli par Sidious, désormais Palpatine, fut édifiant, le roi lui faisait maintenant une totale confiance. Il demanda un jour :
- Dites moi Palpatine, qui verriez vous à ma place sur le trône ?
- Eh bien, la jeune Padmé Amidala conviendrait très bien selon moi.
- Amidala ? Mais elle a à peine 14 ans !
- Mais elle est pleine d’ambition et…elle est très intelligente.
- Mmmm…soit, je vous écouterai.

Padmé Amidala devint reine de Naboo quelques mois plus tard, elle dit à Palpatine :
- Véruna vous tient en estime profonde, je ferai de même, à compter de ce jour vous serez le Sénateur de Naboo.
Palpatine arbora son plus beau sourire.
Tout se passait comme prévu.

UN ESCLAVE LIBRE
32 ANS AVANT LA BATAILLE DE YAVIN 4

- Ah ! Piduské ! Sale gamin ! Tu m’à encore bousillé les ventilateurs ! Tu sais combien ça va me coûter de les réparer ?
- Excusez-moi, j’étais sûr que j’y arriverais pourtant.
- Ah, tu es très doué pour le bricolage mais tu a encore beaucoup à apprendre.
- Oui je sais.
- Va réparer tes bêtises, attention ! J’ai bien dit « réparer » pas « achever » compris ?
- Oui.
- J’espère bien sinon je te garde ici pour que tu surveille la boutique la nuit.
- Mais je ne verrai plus maman !
- Ca, ça dépend uniquement de toi et de ton travail, file maintenant !
Anakin sortit dans l’arrière boutique (qui ressemblait en fait davantage à une décharge étant donné que Watto y entassait les pièces détachées et les carcasses de podracers usagées) et il se mit à nettoyer les ventilateurs endommagés accidentellement par sa faute. Tout en frottant les pâles il repensait aux paroles menaçantes de Watto, bien sûr il savait qu’il « plaisantait » Watto n’était pas méchant à ce point là, il voyait bien tout le travail long et fastidieux que lui épargnait Anakin. Ah ! Il aurait tellement voulu être comme l’un de ces Jedï qu’il voyait dans ses rêves, être si puissant, avec tous ces pouvoirs, il pourrait être libre et partir vivre ailleurs dans la Galaxie avec sa mère, très loin de Watto. Il avait aussi rêvé d’une jeune femme très belle et d’une forme sombre et menaçante, mais, ce n’étaient que des rêves après tout.
Watto aboya alors brusquement dans sa langue :
- Petit ! Viens ici !!

LE LENDEMAIN DE LA VICTOIRE
32 ANS AVANT LA BATAILLE DE YAVIN 4

La fête avait durée toute la journée et toute la nuit, la foule s’était finalement dissippée.
Les rues étaient redevenues silencieuses, les rubans de fête volaient encore au vent et les confettis jonchaient le sol. Le palais royal était illuminé, il resplendissait de toute sa beauté, dans l‘une des grandes salles, les maîtres Jedï étaient rassemblés avec le Chancelier Palpatine pour discuter de l’avenir de la Galaxie.
- …Et nous ne savons pas lequel des deux a été tué.
- L’apprenti, dit Obi-wan, il était trop jeune pour être le maître.
- D’une grande prudence nous devrons faire part dans l‘avenir.
- Maîtres Jedï, coupa Palpatine, si je puis me permettre, ne craignez-vous pas que ce…seigneur Sith, ait une influence politique quelconque qui pourrait mettre en danger la République ? Je veux dire, cet apprenti, que faisait il avec la Fédération du Commerce ?
- Raison vous avez Chancelier, surveiller le Sénat il faut.
- Je serais vigilant maître Yoda, dit Palpatine l’air soucieux, je ne veux pas voir ma République dans les mains de monstres sans âme.
- Il faut interroger le vice-roi. Dit Mace Windu.
- Avec patience il nous faut agir.
- Heureusement nous avons l’élu de la Force avec nous à présent.
- Cela reste à vérifier, répliqua Windu sévèrement, tous les membres du conseil ont senti la peur et la colère que le jeune Skywalker renferme en lui, et son avenir est des plus imprécis.
- Il n’est pas méchant vous le savez bien.
- Nous verrons.

LE NOUVEL APPRENTI DE DARK SIDIOUS
32 ANS AVANT LA BATAILLE DE YAVIN 4

Dark Sidious s’éloigna du balcon, la vue sur Coruscant était fantastique, les lumières artificielles créaient comme un second soleil. Dark Sidious avait longuement médité, il venait de perdre son apprenti Dark Maul, il lui en fallait un autre, plus âgé, plus puissant et plus sage. Il avait entendu dire que ce qu’il recherchait se trouvait parmi l’ordre des 20 égarés, des Jedï déchus. Sidious devait les trouver à tout prix.

Palpatine convoqua Yoda dans son bureau.
- Maître Yoda, que savez-vous sur les égarés de la Force ?
- Oh, un bien triste évènement cela a été de les voir partir, très puissants ils étaient mais pas assez de confiance en eux ils n’avaient. Mon apprenti, Dooku, parti d’eux il fait.
- Savez-vous où ils sont ?
- Pourquoi cela me demandez-vous ?
- Nous avons appris que votre ancien apprenti serait à la tête d’une organisation visant à séparer certains systèmes de la République.
- Troublant cela est, le but de Dooku je ne comprends pas.
- Nous savons aussi que cette organisation s’est liée avec la Fédération du commerce.
- Mais impuissants ils sont à présent.
- Il faut croire que non, je dois intervenir, la République est menacée.
- Sur Bospiti vous le trouverez mais pour l’arrêter, d’un Jedï vous aurez besoin.
- Je vous remercie de votre aide maître Yoda.

Palpatine se rendit sur Bospiti accompagné du maître Jedï Sifo-Dyas.
Les deux hommes marchèrent quelques instants puis ils s’arrêtèrent sur un signe de Sifo-Dyas.
- Qui y’a t’il ?
- Il est ici.
Le Jedï se retourna brusquement sabre-laser activé, il tomba aussitôt, un homme émergea de l’ombre, un homme âgé, le Comte Dooku de Serenno. Il se dirigea vers Palpatine pour le tuer à son tour mais il se convulsa sous la pluie d’éclairs de Force qui venait de le frapper.
- Mais qui êtes-vous donc ?
- Dark Sidious, le dernier seigneur noir des Sith.
- Mais les Sith ont disparu.
- Plus maintenant, il est temps que cette Galaxie redevienne ce qu’elle était autrefois, avant qu’elle soit envahie par la corruption et le désordre, je n’y arriverai pas seul, j’ai besoin d’un apprenti.
- Je serai ravi de vous aider, mon maître.
- Parfait, vous serez Dark Tyranus, votre formation commence dès aujourd’hui.

UNE QUESTION DE CRÉDIBILITÉ
32 ANS AVANT LA BATAILLE DE YAVIN 4

Le Sénat n’avait jamais été aussi agité.
Et il y avait de quoi.
La nouvelle était tombée quelques instants auparavant.
Le Chancelier suprême Valorum avait été victime d’un attentat, et il n’en avait pas réchappé. Cet acte odieux avait eu lieu sur la planète Eriadu, pendant la réunion la réunion de crise impliquant la Fédération du Commerce. Les négociations devaient mener à un terrain d’entente entre les deux partis afin d’éviter tout blocus pouvant perturber gravement l’économie et l’équilibre commercial de la République. Mais l’attentat avait empêché le débat et la mort du Chancelier avait clos le dossier définitivement., la Fédération ferait sans blocus sans aucune tentative d’entrave.
Nute Gunray, le vice-roi de la Fédération, souriait en voyant les sénateurs s’agiter de partout, il pensait intérieurement <<Ca une République ?>>. Il était vraiment temps que quelqu’un mette de l’ordre dans tout cela, ce quelqu’un était peut-être arrivé en la personne du Sith qui avait contacté Gunray quelques temps plus tôt, Dark Sidious, Gunray frissonnait chaque fois qu’il se retrouvait devant l’hologramme bleutée du seigneur noir mais il avait dû accepter le marché qui lui avait été proposé, c’était l ‘occasion de sa vie, il suffirait qu’il prenne possession de la planète Naboo « légalement », Sidious s’occuperait du reste, ce serait une simple affaire commerciale de plus. Le brouhaha cessa soudain, tous les regards s’étaient braqués sur le podium central qui venait de s’élever en silence, à son bord il y avait le conseiller Mas Amedda et Valorum lui même. Le silence laissa place à une pluie de chuchotements.
Valorum s’exprima :
- Mes chers Sénateurs la situation est grave, comme vous le savez on a tenté de m’assassiner alors qu’une transition pacifique était en train d’être assurée avec la Fédération du commerce, les auteurs de cette attaque seront retrouvés et punis comme il convient mais le problème n’est pas là, les négociations qui étaient en cours doivent reprendre au plus vite.
La nacelle de Nute Gunray s’avança vers le centre de la rotonde.
- J’accepte de reprendre les négociations en espérant qu’elles permettront de trouver un terrain d’entente mutuellement profitable.
- Très bien Vice-roi, je vous laisse toute la liberté de choisir le lieu des négociations.
- Je vous invite à bord de mon vaisseau personnel qui orbite actuellement autour de Naboo.
- Naboo ? Pourquoi Naboo ?
- C’est la planète que nous avons pris pour cible pour notre blocus selon le droit que nous accorde la loi.
- L’article 213-3 du code commercial vous confère ce droit en effet mais vous ne devez en aucun cas avoir recours à la force armée contre les habitants de la planète.
- Bien entendu, je vous assure que ce sera un simple blocus totalement pacifique.
- Vous recevrez ma venue dans les prochains jours.
- Je l’attendrai, croyez bien que je suis navré de devoir en arriver à cette situation.
- Je comprends Vice-roi, le débat sur la taxation des routes commerciales est loin d’être terminé. Très bien, la séance est levée.

Valorum convoqua les Jedï Obi-wan Kenobi et Qui-gon Jinn, c’est eux qui l’avait sauvé de la mort sur Eriadu.
- Je préférerais éviter d’avoir à me rendre sur Naboo vu ma situation actuelle.
- Nous comprenons Chancelier.
- C’est pourquoi je voudrais que vous preniez ma place en tant que négociateurs.
- Nous nous en occuperons avec honneur.
- Très bien, j’ai fait préparer mon croiseur personnel pour vous et je vais avertir la reine Amidala de votre arrivée, faites vite et bien maîtres Jedï, pour moi, c’est une question de crédibilité

UNE IMPORTANTE COMMANDE
32 ANS AVANT LA BATAILLE DE YAVIN 4

- Je vais vous confier la tâche la plus importante à accomplir de notre plan, rendez-vous sur la planète Kamino, vous rencontrerez sur Tipoca city le premier ministre de la planète, Lama Su, vous lui commanderez 1 milliard d’unités clones, faites-vous passer pour un maître Jedï.
- Mais si je comprends bien, cette armée sera pour les Jedï.
- Pour la République.
- J’ai du mal à comprendre votre plan maître Sidious.
- Avec le temps vous comprendrez seigneur Tyrannus, j’ai pris la liberté de contacter un chasseur de primes du nom de Jango Fett, c’est lui qui servira de modèle pour l’armée de clones. Maintenant, allez.
Dooku arriva sur la pluvieuse Kamino quelques jours plus tard, il atterrit près d’un autre vaisseau, un humanoïde en armure se tenait près de lui.
- Jango Fett ?
- Lui-même, vous êtes le seigneur Tyrannus ?
- Oui, suivez-moi.
Ils entrèrent dans le bâtiment devant eux, un Kaminoen les accueillit.
- Bienvenue, je suis Taun we, quelle est la raison de votre visite ?
- Nous venons voir Lama Su, pour affaires.
- Suivez-moi je vous prie.
Ils furent amenés dans une pièce toute blanche, ils n’y avait que deux fauteuils, dans l’un il y avait un Kaminoen semblable à Lama Su.
- Bienvenue sur Kamino, je suis Lama Su, le premier ministre de cette planète et vous êtes ?
- Je suis le maître Jedï Sifo-Dyas et voici mon associé Jango Fett, nous venons vous demander vos services.
- Quel est votre modèle ?
- Mon associé.
- Combien d’unités ?
- 1 million 500 000.
- Bien, vous devez savoir qu’une telle opération demande beaucoup de temps… et d’argent.
- Bien entendu, vous mettrez cela sur le compte de la République, voici les codes.
- Très bien, je suis ravi de cet entendement, tout sera près dans 10 ans.
- Excellent.
- Veuillez me suivre s’il vous plait.
Lama Su mena Dooku et Jango jusqu’à une vaste salle contenant des millions de cages embryons vides. Ils s’arréterent devant un petit boîtier.
- Si le modèle veut bien mettre son doigt sur l’appareil pour nous donner son code génétique.
- Combien vous me payez pour ça.
- Nous discuterons du prix plus tard.
- Je ne le ferai qu’à une condition.
- Laquelle ?
- Je veux un fils, un vrai, je veux dire, un clone non-modifié.
- Sans accélération de croissance ? c’est tout à fait possible.
- Très bien Jango, j’accepte.
- Merci Monsieur.
Jango posa son index sur l’appareil composé d’une sorte d’aiguille, son sang fut immédiatement aspiré et la machinerie gigantesque se mit en route.
- Très bien, la procédure est lancée, vous aurez votre commande dans dix ans. Désirez-vous des modifications spécifiques ?
- Oui, je veux qu’ils soient totalement soumis à n’importe quel ordre. Dit Dooku.
- Comme vous voudrez.
- Pourrais-je rester pour élever mon fils ? Demanda Jango.
- Bien sûr, nous vous donnerons tout ce que vous voudrez.
- Je veux être payé pour chaque clone qui sortira de cet engin.
- Mais…Très bien, du moment que la République paye.
- Je dois partir, dit Dooku, j’envoierai un autre Jedï prendre livraison de l’armée.
- Vous aurez aussi les armes, les véhicules et les équipements en guise de cadeau.
- Excellent, Jango, je vous contacterai si j’ai encore besoin de vos services.
- Ce sera un plaisir.